Ce dimanche 6 novembre 2022, à l’occasion de sa première randonnée en qualité d’animateur, Roger G. nous a offert une superbe balade dans Lyon, agrémentée de quelques 2000 marches à monter ou à descendre. Il était accompagné pour l’animation par Gérard Y.
Photos Jocelyne R., Marie-Françoise G. et Pierre L.
Textes : Marie-Françoise G. et Pierre L.
Guide détaillé de la randonnée : Marie-Françoise et Roger G.
Mini-Film : Pierre L.
Départ de la Randonnée : Place Abbé LARUE, Lyon 5°.
Un peu plus loin au bout du parking, LE JARDIN DES CURIOSITES nous offre un panorama sur LYON de la Confluence à l’Opéra. Dans ce jardin on peut admirer des sculptures de Michel GOULET, artiste québécois. Ces sculptures ont été offertes par la ville de MONTREAL pour commémorer les 20 ans d’échanges entre les deux villes.
Quelques belles vues.
Nous empruntons ensuite la montée du TELEGRAPHE depuis laquelle on a une vue sur les thermes romains et Fourvière. Le nom de la montée provient du fait que jusqu’en 1799, il y avait un télégraphe CHAPPE (comme à Sainte-FOY).
Nous arrivons ensuite au JARDIN DE LA VISITATION (cloître - couvent construit sur le terrain de la ville de Lyon entre 1854 et 1858 par Pierre BOSSAN, architecte lyonnais qui a également construit la basilique de Fourvière et l’église Saint Georges de Lyon).Au départ des sœurs de l’ordre de la Visitation Ste Marie en 1968, la ville a cédé ce bâtiment aux hospices civils de Lyon (stockage de leurs archives) jusqu’en 2008. En 2015, réhabilitation en un hôtel 4 étoiles (nous y sommes entrés pour voir la chapelle qui est devenue le hall de cet hôtel).
Après l’hôtel, nous avons pris l’allée Munacius Plancus jusqu’à l’entrée au fond de l’amphithéâtre romain.
Sur la gauche au début de cette allée, on remarque LA BORNE qui marque la création de la colonie de LUGDUNUM en 43 avant JC par LUCIUS MUNATIUS PLANCUS (LUG = corbeaux – DUNUM = colline). LUGDUNUM devient rapidement la capitale des Trois Gaules en l'an 12 avant J.C.
Nous atteignons l’Amphithéâtre romain et son Odéon sanctuaire de Cybèle. Depuis le musée, on découvre une belle vue jusqu’aux Alpes par temps clair.
Nous rejoignons ensuite l’esplanade de FOURVIERE (l’un des plus beaux panoramas sur Lyon et les Alpes). La basilique est surnommée l’éléphant à l’envers (4 tours) ou pièce montée ou la meringue…. Ces 4 tours, ce sont les 4 vertus cardinales : la Prudence (N/E), la Tempérance (S/E), la Force (N/O) et la Justice (S/O).
Depuis l’esplanade de Fourvière, nous nous dirigeons vers le PARC DES HAUTEURS.
Nous descendons en direction de la montée de la SARRA jusqu’aux escaliers (environ 200 marches). Nous prenons ensuite le chemin de MONTAUBAN suivi de nouveau de la montée de la SARRA jusqu’aux escaliers (à nouveau environ 200 marches) jusqu’au quai de Saône.
En bas des marches, nous longeons le quai Pierre SCIZE jusqu’à la passerelle de l’HOMME de la ROCHE (Jean KLEBERGER dit le bon allemand, bienfaiteur de la ville de Lyon, pour les enfants et les hospices).
A l’entrée de la passerelle, on voit encore les piliers du pont « oublié » par les Allemands en 1944 et qui a permis aux Forces Françaises Libres de pénétrer dans Lyon pour libérer la ville.
Nous traversons la passerelle et le quai Saint VINCENT pour rejoindre sur la droite la rue de la MUETTE. Au fond de cette rue, de nouveaux escaliers nous attendent pour arriver sur le Cours du Général GIRAUD et entrer dans le jardin des CHARTREUX.
On peut admirer les vues sur la ville côté Fourvière, traverser ce jardin et ressortir en prenant à droite en direction de la place ROUVILLE, sur laquelle nous avons fait la photo de groupe.
Nous avons ensuite traversé la rue de l’ANNONCIADE, et monté quelques escaliers. Nous avons vu la MAISON BRUNET, construite pour les canuts (maison comprenant 7 étages pour les 7 jours de la semaine, 4 entrées pour les 4 saisons, 52 appartements pour les 52 semaines et 365 fenêtres pour les 365 jours de l’année).
Nous avons poursuivi notre chemin en montant la rue PRUNELLE avec ses escaliers peints par l’artiste Genaro LOPEZ.
En haut de la rue, nous avons rejoint la place MOREL depuis laquelle nous nous sommes dirigés vers le boulevard de la CROIX ROUSSE vers le GROS CAILLOU (roche en quartzite de 24 tonnes érigée en stèle, symbole du quartier. Cette roche a été transportée depuis les Alpes par les glaciers). Les détails du parcours figurent dans le guide détaillé fourni à la fin du présent blog (document pdf). En cette période de l’année, nous avons pu vérifier que la célèbre vogue de la Croix Rousse existait toujours.
Du Gros Caillou, on a amorcé la descente jusqu’à la Place des TERREAUX. Sur notre parcours, nous avons visité le n°9 de la Cour des VORACES (groupement de canuts appelé les VORACES), devenue célèbre à la révolution des canuts en 1848. Nous avons pris les deux descentes d’escaliers jusqu’en bas.
En bas des escaliers, nous avons pu admirer ces marches peintes par le street-artist WENC.
Nous nous sommes redirigés ensuite vers le quai de Saône pour rejoindre la passerelle Saint VINCENT sans oublier d’admirer le mur peint des LYONNAIS.
Nous avons traversé la passerelle Saint Vincent et le quai Pierre SCIZE pour rejoindre la gare SAINT-PAUL en traversant la place GERSON. Nous avons pris la rue Saint PAUL pour rejoindre la gare puis rue de la JUIVERIE. Au N°8 la maison BULLIOUD avec la cour Philibert DELORME, au N°23 la maison DUGAS et des lions.
De là, nous avons rejoint la rue du Boeuf, au N°16, la tour ROSE ou la Maison du Crible.
Au N°27, nous avons traversé la traboule la plus longue de Lyon. Elle serpente à travers quatre immeubles et quatre cours différentes pour relier la rue Saint-Jean.
Nous avons rejoint la montée du GOURGUILLON pour rallier notre point de départ et partager le verre de l’amitié.
Merci encore à Marie-Françoise nous a confectionné de délicieux petits gâteaux pour terminer cette superbe randonnée.
Avant de terminer ce blog, nous n’avons pas résisté à publier ces quelques photos de Lyon sur fond de chaîne des Alpes enneigées, comme on ne les voit pas si souvent.
Sa majesté, le Mont Blanc.
Saint-Jean, la Saône, la place Bellecour, le Rhône et au loin mais pas si loin les Alpes
Pour en terminer avec ce chapitre, un mini-film.
Et pour finir, quelques traits d’humour !
Si vous en doutiez, les lyonnais ne manquent pas d’humour, en témoignent ces quelques clichés :
Enfin rien n’arrête le RandoClub, si bien que son Président est capable de traverser les murs : Gérard, sors de ce mur !!!
Et Simone a découvert une nouvelle activité.
En conclusion, certains d’entre nous redoutaient d’être en difficulté au cours de cette randonnée compte tenu du nombre de marches à monter et à descendre. Mais tout s’est bien passé sous la conduite impeccable de Roger. Finalement, on pourrait faire nôtre cette réflexion (affichée dans le Fourvière Hotel) :
Un grand BRAVO et surtout un grand MERCI à ROGER pour cette magnifique première Rando menée en qualité d’animateur organisateur. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître.
ET
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