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Petite Randonnée à Saint Pierre La Palud le 9 mai 2025 (N°235)

Dernière mise à jour : 13 mai

Photos : Philippe B., Christiane L., Jocelyne R.

Textes : Philippe B., Pierre L.

Montage et publication : Pierre L.



Cette petite randonnée du vendredi organisée par Gérard, Michel et Geo a réuni environ 50 adhérents pour un programme bien apprécié :

Le matin, une randonnée de 9 km avec 250 m de dénivelé.

A midi un pique-nique aux alentours du musée de la mine.

L’après-midi la visite de ma mine, animée par Thierry Peuble, Président de l'association des Amis de la Mine qu'on voit sur les photos.


Arrivée sur le parking et derniers préparatifs.



Mot d'accueil du Président :

 

Saint Pierre La Palud se situe sur le canton de l'Arbresle, est classé en zone de montagne et constitue les premiers contreforts du Massif Central. La commune compte 2700 habitants et a un fort dénivelé puisqu’ elle s'étend de La Brévenne à 260 m d'altitude pour culminer au Col de la Luère et à la Croix du Ban à 750 m d'altitude.

 

Saint Pierre La Palud est une ancienne cité minière qui fut exploitée au Moyen Age par Jacques Coeur puis par les frères Perret en 1840 et enfin par Saint Gobain. Les mines ont fermé en 1972. Au début du XX ème siècle, on y produisait 70 % de la pyrite française (soufre).

 

Sur la commune se trouve également à la Pérolière l'un des principaux centres de formation de la société Enedis.




C’est parti pour 9 km.



Non loin du départ de la rando, une superbe demeure.





Un peu plus loin Le Puits Perret.






Le vert est bien la couleur dominante.






Le village de Bessenay, capitale de la cerise.






On descend vers un ruisseau.






L’un des nombreux ruisseaux qui déversent leurs eaux dans la Brévenne qui les porte à l’Azergues.







Une petite pause.







Et voici les 3 grâces.





On repart sur les chemins.







Une vue sur le village de Chevinay.




Puis le village de Saint Pierre La Palud.











Pique-nique en extérieur autour du Musée. 
















Gérard présente la visite et donne diverses consignes et informations.




Un rappel historique extrait du site de Saint Pierre LaPalud :


 

« L’historique des mines de Sain Bel se divise en deux périodes selon la vocation du minerai :– 1ère période de l’Antiquité jusqu’à 1833 :L’exploitation de la mine intéresse essentiellement les métaux ferreux et non ferreux tel que le Cuivre, ou le Plomb. Dès la plus haute Antiquité, toute la région autour de Sain Bel fut activement exploitée et les Gaulois en retiraient déjà le Plomb et le Cuivre. Les Romains paraissent avoir développé surtout l’extraction du Cuivre qu’ils obtenaient par traitement des pyrites cuivreuses. Ensuite au Moyen-Âge, seuls les filons de Cuivre ont été exploités. De 1780 à 1842, ces exploitations traversèrent différentes périodes, tantôt prospères, tantôt difficiles.

– 2ème période à partir de 1833 jusqu’à 1972 (arrêt de la mine) :La découverte du procédé de grillage de la pyrite permet d’extraire le soufre du minerai. Ce soufre, comme élément natif sert pour la production d’acide sulfurique. La date-clé concerne l’année 1833, caractérisée par l’invention des frères PERRET, du procédé permettant d’obtenir de l’acide sulfurique par le grillage des pyrites. Ce procédé fait l’objet d’essais et des mises au point sur quelques années après 1833. L’exploitation de la pyrite à des fins chimiques (utilisation du soufre) devient effective à partir des années 1840. »




 

Statue d'un mineur au travail et divers matériels autour du musée.













La pyrite de fer extraite de cette mine qui, riche en soufre, était acheminée jusqu'aux usines chimiques au Sud de Lyon.



Sur le parcours du Puits Perret jusqu'au chevalement métallique de type Eiffel  (structure ayant permis la descente et la  remontée des mineurs ainsi  que du minerai extrait).

Avant d'être remontés mécaniquement, les mineurs pouvaient avoir à remonter des escaliers pendant plus d'une heure.


















Les salles des machineries électriques.


















Aux abords de l’ascenseur.









Retour au musée où à été rassemblée une immense collections de minéraux du monde entier.






Explications par Thierry Peuble du Puits principal, le puits Perret, de ses extensions sud et nord et de l'organisation des galeries.



Histoire de la création du musée.



Les sources hydrothermales à l'origine des minerais de pyrite de fer et de cuivre ont 350 millions d'année.



Les animaux au service des mineurs au fond de la mine. : le cheval pour tirer les chariots de minerai sur voie ferrée, et le canari qui alertait l'homme, par un battement d'aile, sur le taux de monoxyde de carbone.










L'histoire sociale de la minex : le syndicat des mineurs, le parti communiste, les dangers de la mine et les catastrophes de 1961 et surtout 1934.

Et le lien avec l'Eglise, la Sainte Barbe, patronne des mineurs et des pompiers, jour chomé et de fête, mais payé à condition d'aller à la messe.















Visite d'une galerie reconstituée. Une véritable œuvre d'artisan pour créer cet étayage et coffrage en bois de pin qui avait l'avantage, sur le chêne pourtant plus solide, de prévenir par des bruissements puis craquements avant de rompre. Tous les bois des galeries venaient des forêts des Echarmeaux. Différents tableaux du fond de la mine.





















Suite et fin de la visite : petite partie de collections de lampe de mineurs et de minéraux.














Merci aux organisateurs de cette journée très réussie.

A bientôt pour d’autres aventures.












 
 
 

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