Pierre L.
Rando Ville à Sainte-Foy animée par Monique ESCOFFIER et Jean-Paul MERIC le 12 novembre 2021.
Nous étions 19 randonneurs à retrouver le plaisir des randos « ville » après deux ans de disette.
Cette balade fidésienne et lyonnaise a commencé à la Gravière pour se terminer à Saint-Irénée en passant par le centre de Sainte-Foy, le parc de l’église de Sainte-Foy depuis lequel par beau temps la vue sur Lyon et ses environs est l’une des plus belles de la métropole, puis le parc BOURRAT, le fort de Sainte-Foy et enfin le fort Saint-Irénée.
Au départ de la rando, Monique et Jean-Paul nous ont offert un petit sketch concernant Madame de CUZIEU*.
(*)Fougère Louise Virginie, Madame de Cuzieu (1795-1884) Veuve en premières noces de Charles Lacroix, sans descendance, puis en secondes noces de Charles Robert Denis de Cuzieu, Louis Virginie Fougère était connue dans la haute bourgeoisie lyonnaise pour ses nombreux biens, sa fortune, son excentricité et ses libéralités.
A propos des chiens de Madame de CUZIEU, nous reparlerons plus loin de l’un d’entre eux nommé CATON.
Quelques photos d’automne.
La limite de propriété de Madame de CUZIEU.
Nous avons croisé des platanes et un aulne centenaires, aperçu une prairie encore préservée.
Nous sommes arrivés au centre de Sainte-Foy, Place des Quatre-Vierges dont la seule représentation qui subsiste, se trouve ci-après.
L’une des 12 croix de Sainte-Foy.
En nous rendant à la Mairie, nous avons découvert un ancien lavoir.
La mairie de Sainte-Foy.
Un plaqueminier ou arbre à kaki, dans le parc de la Mairie.
Le bassin du parc de la Mairie.
Et la tombe du chien de Madame de CUZIEU : CATON LE MAGNIFIQUE.
Une dernière à propos de Madame de CUZIEU.
Après avoir traversé le cimetière, nous avons suivi la route qui permet de rejoindre le centre de Sainte-Foy puis l’église.
Sur notre parcours nous avons aperçu les signes du mécontentement de certains fidésiens à propos du projet de téléphérique, avec parfois beaucoup d’humour.
Nous avons pu aussi admirer différents vestiges de l’aqueduc du Gier.
Un mur avec des pierres posées en arête de poisson.
Des arches d’aqueduc au milieu des maisons (ou l’inverse)!
Une des parties souterraines de l’aqueduc.
D'autres vestiges.
Nous avons pu admirer la tour CHAPPE (1821-1852) de Sainte-Foy, système optique de sémaphore pour envoyer des messages entre Lyon et Toulon avant la découverte du télégraphe.
Puis une demeure Art Nouveau :
Avant de découvrir les maisons castor*
(*)Maison castor, rue Jean-Baptiste Simon, Sainte-Foy-lès-Lyon : La première expérience de "castorisation" dans l'agglomération lyonnaise est née de l'enthousiasme d'un jeune instituteur, Laurent Lathuilière, pour des solutions d'auto-construction découvertes à l'occasion d'un voyage dans la région d'Angers, un des berceaux du mouvement. Là, il visite les maisons "castors" du Pont-de-Cé. A son retour en 1949, il fonde l'Association des Castors du Rhône. Les autres membres fondateurs sont des représentants du scoutisme français, des militants syndicalistes, un conseiller municipal, ainsi que deux spécialistes des questions de logement déjà évoqués pour leur proximité avec l'Archevêché, Humbert Isaac et Jean Pila. Dans leur commune de Sainte-Foy-lès-Lyon, Lathuilière et trois amis également pères de famille obtiennent l'aide du PACT pour l'achat d'une parcelle. Entre août 1949 et janvier 1950, ils montent quatre chalets préfabriqués d'origine autrichienne cédés au titre des dommages de guerre. Sur un terrain contigu, un autre groupe de vingt-quatre familles de Sainte-Foy, rapidement désignés sous le nom de "Castors de l'Archevêché", inaugurent leurs maisons auto-construites à la fin du mois de juin 1951.
Oeuvre du sculpteur lyonnais BELLONI près des maisons castor.
Arrivée au parc de l’église de Sainte-Foy avec vue sur le pont Raymond-Barre, et le musée des Confluences.
Nous traversons ensuite le parc BOURRAT, et nous nous dirigeons vers le fort Sainte-Foy.
Au passage nous longeons l’ancien hôpital Debrousse,
et nous apercevons la basilique de Fourvière.
Avant d’arriver au fort, nous longeons des jardins « ouvriers ».
Les cardons seront prêts pour Noël.
Nous arrivons au fort de Sainte-Foy.
Et pour terminer le fort Saint-Irénée.
Ce fut une nouvelle fois une super rando ville.
Merci à Monique et Jean-Paul.
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